Publié le 12/08/2023
La rosée matinale met en valeur les magnifiques créations architecturales des araignées tisseuses de toiles.
Les Linyphiidae tissent une toile en nappe plus ou moins bombée sous laquelle elles se tiennent à l’affût. La nappe est surplombée de fils désordonnés sur lesquels les proies butent, elles tombent alors sur la nappe où l’araignée la capture par dessous.
Ici, toiles en dôme caractéristiques de Neriene radiata, une espèce commune dans les buissons.
L’araignée à l’affût est visible juste sous le sommet du dôme.
Chez les Araneideae, la toile est très régulière, orbiculaire et verticale. Le genre Araneus réalise des toiles presque parfaites dont le diamètre est fonction de la taille de l’araignée. Le centre est généralement relié à l’abri où se tapit l’araignée par un fil d’avertissement sur lequel l’araignée pose une patte. La moindre vibration déclenche l’attaque. Entre le moyeu et la toile se trouve un espace vide.
Ici l’Épeire diadème Araneus diadematus :
Sachant que le tas de bois fait 1m20 de hauteur, de quelle taille est la toile ? Sachant que la taille de la toile est proportionnelle à celle de l’araignée, quelle est donc la taille de la bête ???
L’Argiope fasciée, Argiope bruennichi, appartient à la famille des Argiopidae. Grosse araignée méditerranéenne largement répandue en Europe. Sa toile orbiculaire est caractérisée par un zig-zag plus ou moins développé qui est appelé stabilimentum. Son aspect rayé de jaune lui a valu le surnom d’Épeire frelon. le mâle est parfois dévoré pendant l’accouplement…