Publié le 10/11/2024
Sept participants pour une sortie débutée sous la pluie, des doutes plein la tête. Heureusement, le temps est devenu plus clément en fin de matinée. Il a fallu fouiller dans les recoins pour trouver 44 espèces. La tendance déjà constatée lors des visites de terrain ces dernières semaines se confirme : les champignons dans leur ensemble ne trouvent pas les conditions suffisantes pour se reproduire et les mycorhiziens notamment (bolets, amanites, russules, lactaires…) se font rares, quelque soit le terrain.
Hypocreopsis rhododendri, parasite dHymenochaete corrugata sur noisetier
Marasmiellus virgatocutis au chapeau gaufré avec de petites mèches gris noir, sur les brindilles de feuillus
Myxarium nucleatum contient souvent des granules de calcaire dans sa chair
Steccherinum bourdotii ici en console sur noisetier, montre des aiguillons jusqu’à 2mm sur sa face inférieure fertile
La désormais incontournable Favolaschia claudopus, belle exotique et possible invasive
Hygrophorus cossus au chapeau couvert de mucus visqueux, odeur remarquable et sans réaction à la potasse, de nombreux collemboles se régalent sur ses lames
Lanzia albida (= Hymenoscyphus albidus) vient sur les nervures des feuilles de Frêne, il est inoffensif pour l’arbre. Son sosie, l’Hymenoscyphus fraxineus, dont il se distingue par ses asques sans crochets, est un redoutable parasite du Frêne par son stade asexué nommé Chalara fraxinea.