Publié le 27/05/2019

Botanique

L’espèce est une banalité très fréquente au printemps dans les jardins et le pelouses.

Pourquoi avoir mis ces clichés. S’il est très facile d’identifier une Valerianelle (« mache ») à l’œil nu, les fleurs et les fruits sont si petits que même avec une loupe à main on ne voit pas grand chose. Heureusement la macrophotographie permet de vous montrer cela.

-cliché 1-

Les fleurs à l’œil nu  semblent bleutées. En réalité elle sont blanches avec quelques points bleu pâle.

-cliché 2 –

Les plantes en fin de cycle (c’est une annuelle), ont jauni. C’est ce que l’on peut voir actuellement. Les
fruits sont minuscules (environ 2 mm). Sur le cliché un fruit mûr est indiqué par la flèche verte. En regardant bien, on voit des fruits immatures verts. En haut à droite, un cliché qui n’a pas été réalisé avec un appareil photographique, mais une loupe numérique.

C’est une coupe transversale du fruit. Son aspect est un critère important pour déterminer l’espèce. Chez l’espèce présentée, il y a deux loges stériles de grande taille et une loge fertile renfermant un embryon.

A titre de comparaison, chez la « mache » de nos salades (V. locusta), il y a toujours 3 cavités dont une fertile mais dont la paroi extérieure est épaissie par un tissu spongieux. Chez V. muricata, les loges stériles sont réduites à des cavité tubulaires….

-cliché 3-

D’autre part, en vue latérale on voit clairement que le style se termine par 3 stigmates. Or 3 stigmates = 3
carpelles.Dans l’ovaire, 2 carpelles stériles et 1 seul fertile.