Publié le 25/04/2022
Les amanites de printemps sont de retour. Fidèles aux pare-feux et autre chemins sablonneux de pinède, elles sont connues des landais depuis fort longtemps.
Pour préciser leur répartition sur notre territoire, toutes vos observations de ces espèces sont utiles. Alors, n’hésitez pas à nous en faire part.
Leur pied très enfoncé dans le sable est délicat à récolter sans dommage et le moindre renflement de sable peut cacher et signaler une amanite de printemps…
L’amanite de Gilbert (Amanita gilbertii)
L’amanite de Gilbert (Amanita gilbertii) est peut-être la plus fréquente. Son gros bulbe en toupie, son anneau ample sur le pied et les restes de voile en plaques sur le chapeau la rende facilement reconnaissable.
L’amanite de Boudier (Amanita boudieri)
L’amanite de Boudier (Amanita boudieri) est reconnaissable a son voile crémeux. Celui-ci se fragmente en petites écailles blanches pyramidales sur le chapeau et la marge du bulbe. Son anneau crémeux lui aussi est visible au début sur les lames. Il disparait rapidement lors du développement. Si les lames sont rose saumon dès le début, comme sur les photos ci-dessous, il s’agit de la variété bellei (Amanita boudieri var. bellei). Selon Neville et Poumarat (2004) cette variété bellei ne serait présente en France que dans les Landes. L’avancée de la base de données nationale nous dira si c’est toujours le cas.
L’amanite presque robuste (Amanita curtipes f. pseudovalens)
Plus délicat est la dénomination de la suivante. Elle s’est appelée cocolla, valens, volvata, ponderosa ou curtipes pour finir par être nommée Amanita curtipes fo. pseudovalens selon Neville & Poumarat (2004). C’est ainsi que nous la nommons aujourd’hui mais il semble que des études récentes la rapprochent de A. ponderosa. Elles en feraient ainsi une espèce distincte de curtipes. A suivre donc.
Comme son nom actuel l’indique, son pied est assez court. Le chapeau porte des restes de voile membraneux en plaques. Des restes de l’anneau fragile se retrouvent sur la marge. Son anneau semble absent, il est entièrement plaqué sur le pied et se déchire en flocons colorés crème roussâtre. La volve est ample, membraneuse et évasée vers le haut.
Toutes ces espèces devraient être encore présentes dimanche 1° mai prochain lors de notre sortie à Onesse.